Action et Explosion ! [Pv Ashton]

Certains détestent des nations entières pour une cause passée. Qui a raison, ou qui a tords ? Ces deux questions sont souvent mises à l’écart pour laisser place à une haine intense l’un envers l’autre. C’est ce qu’il s’est passé pour les deux premières guerres à l’échelle mondiale, et c’est ce qu’il se passe encore de nos jours. Pour la mort d’un proche, beaucoup ferait tout pour se venger, aller jusqu’à la destruction même de leur humanité afin d’éradiquer celle des autres. La vie n’est elle pas assez étrange ? Qu’il faut rajouter à cela ce genre de détail extralucide ? Non, certaine personne ne réfléchisse tout simplement pas comme je le fais.

Blu Sky, une jeune femme, ancienne militaire, elle a délaissé tout son côté familiale pour se lancer corps et âme dans une quête qui ne mènera plus à rien. Une chasse infini à la nuit, voulant l’éradiquer une bonne fois pour toute de notre monde, et d’anéantir tout être "supérieur" à la race intelligente primordiale, la race humaine. Philosophie très extrémiste je vous l’accorde, mais l’Homme est fait ainsi, lorsqu’il se bat pour une cause, il devient aveugle, oublie ce qui peut être encore sauvé autour de lui. Les décombres ne cessent de pleuvoir dans ce monde de ruine, d’un côté comme de l’autre, la nature refuse de laisser la balance se dérégler. Et pourtant, certaines espèces persistent à vouloir déséquilibrer l’équilibre déjà fragile de ce monde.

Elle est aujourd’hui en patrouille dans une ville d’Europe, plus précisément du pays des lumières, du pain et des grenouilles. La France, doux pays au passé rival de sa mère patrie, l’Allemagne. Néanmoins, notre chère ciel bleu n’est pas en guerre face à ce pays, ni même une guerre intérieur, elle a accepté l’histoire, les vainqueurs décident de l’Histoire, même s’ils ne sont pas les plus méritant. Peut être, que le monde se serait passé autrement si sa nation avait prit le contrôle totale de l’Europe. Une patrie gigantesque d’état unifié, terrassant de sa puissance économique comme militaire, les autres puissances telles que les États-Unis d’ Amérique, ou la Chine. Mais revenons-en à la patrouille de la Major en chef, Ashton Skylar.

Étant en patrouille de routine, elle ne porte sur elle que très peu d’armement. Sa trousse de secours à sa ceinture, délibérément visible pour faire croire à la population qu’il s’agit d’une infirmière, ou d’une docteure. Son arme de poing caché dans son veston kaki dont les coutures s’arrêtent juste en dessous du buste. Deux autres chargeurs dans les poches de son pantalon aux motifs militaires, mais il s’agit d’un jean tout ce qu’il y a de plus simple, la couleur semble juste être là pour donner un certain style. Mais je ne pense pas qu’il s’agit des détails qui choqueraient le plus les passants. Un petit détail néanmoins assez imposant, il s’agit de la taille de notre protagoniste du jour. Deux mètres et neuf centimètres, un bon gros gabarit.

Cette femme dont les vêtements caches la moindre partie de peau de son corps -en plein été, elle doit mourir de chaud- ressemble plus à un soldat qu’à une jeune fille de son âge. Seuls ses cheveux et les traits de son visage peuvent vous permettre de faire la différence. Des cheveux coupés au carré, assez lisse, avec un visage fin et aux bords légers, ont croiraient de la porcelaine. Et pourtant, le lieu où elle se rend ressemble plus à ce genre d’endroit fréquenté par des militaires et autres vétérans. Peut être même, des cas surnaturels par tout hasard.

Elle ouvre la porte en la poussant d’une main, un tintement de cloche métallique à l’entrée du magasin permit d’entendre son arrivé. Elle dû baisser la tête pour pouvoir passer le pas de la porte, et même à l’intérieur, elle ne pouvait presque pas se tenir droite. Elle s’approcha du comptoir où se trouvait déjà une jeune demoiselle à l’allure bien plus frêle que la sienne, mais qui sait, peut être est-elle ici pour une bonne raison, ou alors tout simplement vient-elle chercher une arme pour se sentir plus protéger. Voyant que le marchand hésité dans le choix à lui proposer, notre militaire fit une brève analyse de la jeune fille à ses côtés.

Jeune femme d’environ la vingtaine, surement encore étudiante. Carrure assez fragile, ses vêtements longs cachent sa peau, est-elle l’une de ses fanatiques religieux ? Ou simplement quelqu’un de timide et d’assez excentrique en même temps pour vouloir se cacher tout en gardant un certain style. Une artiste ? Je pense qu’une arme avec peu de recul lui siérait parfaitement, une arme de poing pour se balader en ville et la cacher dans ses longs vêtements. Avec un peu de technique et de maîtrise, elle pourra même cacher des chargeurs dans ses manches, voire pourquoi pas l’arme entière avec un peu de couture. Oui, je pense que ce choix est parfait.

« Pour la jeune dame, dit notre blonde aux yeux bleus avec un accent très prononcé entre l’anglais et l’allemand, donner lui un pistolet à impulsion électrique ou un pistolet avec des munitions de bois ou de cire. »

Ces armes ne semblaient peut être pas létale pour vous, mais dans les bras de professionnel, elles peuvent le devenir. Suffisante pour se défendre, et dans les lois d’adhésions et de conservation par les civils dans le pays.

Elle n’est en rien une française, elle n’a jamais appris la langue, si ce n’est quelques mots obligatoires pour son service militaire et afin de ne pas être trop étrange dans le lieu de sa prochaine mission. Mais pourtant, elle comprit parfaitement ce que cette jeune fille venait de lui dire. Grâce aux émotions mises dans ses paroles, et à l’intention particulière qu’elle plaçait sur certains mots. Un plus gros calibre, tiré par une jeune fille risquerait de lui briser les côtes et les bras, et pire encore, elle risque de manquer sa cible et que cela se retourne contre elle. Mais la suite de ses paroles lui fit bien comprendre à quel genre de personnes elle avait à faire.

Face à un monstre, cette phrase fut largement suffisante. Mais son questionnement se stoppa là afin d’éviter plus de dégât. Créatures de la nuit ? Membre de l’organisation adverse ? Chasseuse de primes ? Ou alors membre de sa propre organisation ? Elle n’y réfléchit même pas, oublia simplement l’existence de celle-ci actuellement afin d’éviter toute interaction dangereuse pour elle sur l’instant. Néanmoins, la militaire ne s’arrêterait pas là, à présent qu’elle tient une piste, elle risque de la poursuivre pendant longtemps.

Elle tourna son visage vers celle qui venait de lui faire douter d’un possible allié ou d’une ennemie à éliminer au plus vite. Elle imprima au fond de sa mémoire, le visage de cette personne, pour ne jamais l’oublié. L’Invocatrice, un nom sur un visage, c’est largement suffisant. Il ne semble pas être un nom principalement basé sur une rumeur, sinon, il serait plus, impressionnant, comme le sien. Cela signifie qu’avec ce nom, elle serait capable de la retrouver. Un léger sourire se dessina sur les lèvres de la géante, qui fit un salut militaire classique, sans être complètement droite, car elle ne le pouvait pas actuellement. Et, elle se présenta en français, quelques mots suffisent pour se présenter.

« Mon nom est Arès, enchantée. »

Elle venait bien entendu de donner qu’un nom hasardeux basé sur les nombreuses rumeurs à son sujet. Mais, il s’agit d’un nom suffisant pour faire croire qu’il est réel, mais trop peu d’information pour être retrouver par la suite. Elle cherche à rester discrète et qu’il soit impossible à un ennemi de lui mettre le grappin dessus aussi facilement. Les renseignements utiles sont chers payés, mais ils permettent souvent de retomber sur la bonne personne. Alors qu’avec un nom "jetable" il est impossible de savoir de qui vous parlez, peut importe l’informateur, il n’aura rien pour vous. Néanmoins, la description physique de notre militaire suffit en général pour savoir de qui l’on parle.

Mais la discussion ne s’arrête pas là, mais la suite, sera principalement en anglais pour la blonde. Ce genre de monstre n’aime pas subir la foudre, disait-elle en observant les armes autour d’elle. Mais souvent, même les plus grands professionnels oublient, qu’une arme courante non-létale, fera prendre plus de risque à votre adversaire. Elle s’arrêta devant les propositions de munitions avant de continuer son discours. Il se jettera sur vous, sans penser à sa défense, et c’est là que vous pourrez lui asséner le coup fatal. Un simple coup bien placé suffit en général pour mettre à terre un ennemi et l’immobiliser. Voir même le tuer.

Cela conclue le discours de la géante qui observait des munitions pour son propre armement personnel. Mais, ce qui ajoutait principalement un point au discours de notre militaire, était le fait qu’aux yeux du gouvernement, elle n’est qu’une civile, se balader avec une arme létale sans un permis, lui vaut un allez simple pour la prison. Donc, il ne restait plus beaucoup de choix à l’identité de notre ennemi. Soit un membre de l’organisation ennemi, étant donné qu’une personne de son organisation lui aurait été immédiatement familière et reconnaissable. Soit une civile qui en sait beaucoup trop, auquel cas elle devra intervenir selon les ordres. Soit, le dernier choix, celui qui jouerait tout. S’il s’agit d’une créature de la nuit, elle ne lui laissera jamais le temps de toucher à une seule arme du magasin.

Pendant les prochaines secondes qui suivirent, notre militaire ne faisait qu’observer le magasin, les différentes sorties possibles, les différentes armes. Elle calcula même la portée et la puissance de chacune au premier regard, se basant beaucoup sur leur portée de corps à corps plus que celle à distance. Après tout, aucune de ces armes n’est chargée, un marchand avec ce genre de marchandise ne doit pas être bête au point de laisser des armes au premier passant, voleur venu.

Ces questions disparaissaient alors que le marchand et la jeune demoiselle recommencèrent à discuter ensemble. Elle essayait de se concentrer le plus possible pour comprendre ce qu’ils étaient entrain de se dire. C’était assez difficile, ils ne sont pas étrangers à cette langue, ils peuvent communiquer avec une grande vitesse sans avoir besoin de réfléchir à leurs mots ou aux mots de l’émetteur. Mais cette jeune fille en connaissait beaucoup. Des monstres qui ont mutés, elle parle donc du gène psychopathe. Malheureusement pour notre chère Invocatrice, la militaire en face d’elle n’a encore jamais rencontré de monstre du même gabarit que celui du marché noir. Ce genre de monstres est terriblement rare, les personnes en questions meurent bien avant d’atteindre leur maturité, ou même, ne voit jamais le jour tout simplement à cause d’un gène qui a détruit tout système nerveux.

Enfin, après cette discussion sur les armes avec le marchand, quand celui-ci partie à la réserve pour ne sait quelles raisons se demandait Ashton. La jeune fille lui adressa de nouveau la parole alors que celle-ci revenait proche du comptoir. Son métier ? Pouvait-elle seulement parler de son métier en publique ainsi ? Et puis, son identité doit rester un secret aux yeux de tous, même à ceux de son organisation. Elle persiste à croire, que moins on en sait sur quelqu’un, mieux l’on se porte. Malheureusement, ici, elle se retrouvait bloquer. La personne en face d’elle avait déjà des doutes. Le fait de parler de monstre lui communique qu’elle aussi fait partie du royaume de la nuit, mais dans quel camps ? Dépendant le camp qu’elle prononcera, peut être se mettra-t-elle en danger. Elle devait réfléchir à la meilleure stratégie à adopter. Impossible de dire qu’elle était simplement une militaire non plus après ce genre d’interaction. Elle soupira, que c’était compliqué de trouver une solution à cette occasion. Mais finalement, elle trouva l’idée dont elle avait besoin.

« Je suis chasseur de primes ou mercenaire, ancienne militaire. »

Cette silhouette qu’elle se construisait face à cette jeune fille était parfaite. Chasseur de primes, un camp totalement neutre, mercenaire engagé par les organisations comme les créatures de la nuit. La possibilité de ce camp existe et empêche tout soupçon à son encontre. Enfin, selon son point de vue. Peut être que d’un avis extérieur, cela donnerait encore plus de doute. Enfin, on ne peut pas toujours tout prévoir, mais pour le moment, gardons cette version des choses. Dans son accent bien particulier, elle ajouta en français.

« Et vous mademoiselle ? »

Une semaine plus tard, à Marseille, ville portuaire de France, autrefois appelée Marsilia, cette ville en bord de Méditerranée est une magnifique ville ; si l’on en retire le côté fou des conducteurs, et ses problèmes de banlieue. Mais aujourd’hui, nous ne sommes pas ici pour parler de l’ambiance et des problèmes de cette grande ville française. Aujourd’hui, nous parlons de quelque chose de bien plus important, de bien plus secret. Conserver dans l’ombre, certaines choses doivent le rester. Naître dans un monde pareil n’est pas un privilège, au contraire, ne pas connaître la vie en dehors du danger, des murs et des meurtres, est quelque chose que je n’espère pour aucun enfant.

Certaines personnes, espèrent pouvoir s’en sortir. Malheureusement, lorsque vous y êtes entré, il y a deux choix qui s’offrent à vous. Mourir, ou fuir toute votre vie. Et malheureusement, fuir, rime à jouer le jeu de la nuit. A perdre en sérénité, accepté la folie, voir souvent accepter la psychose. D’autres, se retrouvent éjecter de ce monde, et espèrent plus que tout y revenir, ne pouvant plus se passer de l’adrénaline, des combats, ni de l’argent qu’ils en retirent. Et il s’agit peut être du cas de ce personnage cachant sa véritable identité. Enfin, votre narrateur est au courant, car il est au courant de tout -pas vraiment- et il sait parfaitement l’identité de ce personnage étrange, ayant volé l’apparence d’un de mes très vieux amis.

A l’heure précise du rendez-vous, au lieu exacte, devant la ruelle, elle attendait. Arès, comme elle s’était faîtes appelé, levant les yeux vers le ciel. La porte à sa gauche était de bois, une poignée cyclique de fer légèrement oxydée arborant quelques reliefs médiévaux. Un vieux style très apprécié des caves à vin et vieux bars encore d’actualité. La porte se trouve sous un bas relief, quelques marches permettent d’y accéder, trois exactement. Faîtes de pierre, du même style que celle de la rue. Le passage semble ridicule si on le compare avec la personne à son côté. Ashton Skylar, la géante, on peut voir à cause du bas relief, que le sommet de la porte ne lui parvient qu’au niveau des hanches, mais une fois descendu les marches, la porte doit bien faire un peu plus d’un mètre quatre-vingt.

Elle attendait avec presque impatience, l’arrivée de cette jeune demoiselle dont sa rencontre fut réalisée il y a plusieurs jours de cela. Monstres, histoires, rumeurs, Hunters, elle est la personnalité parfaite selon elle. Cela sera intéressant de voir comment se déroulera cette journée.

La voilà, elle était arrivée, il n’en est pas sans dire que notre petite géante était très impatiente de revoir ce personnage si excentrique qu’elle avait rencontré a plusieurs centaines de kilomètres d’ici. Ce sourire, ce manteau, elle n’avait rien changée apparemment. Celle qui se faisait nommé Arès par la demoiselle, était toujours vêtue d’un grand manteau bleu marine, couvrant la plupart des parties de son corps. Seuls ses mains et ses tibias étaient à découvert, ce qui laissait pour ses jambes, apercevoir les muscles de militaires qu’elle possédait. En général, rien que ceci suffit à découragé tout possible dragueur un peu trop machiste.

Celle portant le nom du dieu de la guerre sourit en retour à la nouvelle venue répondant comme elle l’avait répondu lors de ses salutations. De retrouvailles plaisantes, annonçant que le retard n’était pas si grave, quelques minutes, ce n’est rien pour ce genre de réunion, mais à l’avenir, peut être que cela sera plutôt mal vu. Ashton, de son vrai nom, commença à descendre les quelques marches jusqu’à la porte, toute enjouée de ses retrouvailles, elle ne prit pas le temps de se baisser. Comme l’avait prédit cette chère Phantasmagoria, elle se retrouva à heurter le front contre l’entrée. La blessée s’agenouilla au sol quelques instants pour frotter son crâne, alors que la pierre devait elle aussi avoir très mal avec ce choc monstre avec un front aussi résistant.

« Allez, ne les faisons pas attendre plus que cela, dit-elle en se redressant après s’être remit de ce coup monumentale. Je suis certain qu’une ancienne Hunter risque de les impressionner. »

Que voulait-elle dire par-là ? Pour le moment, une fois la porte ouverte, elles ne pouvaient observer rien d’autre qu’un fin couloir entre des tonneaux et des bouteilles de vins. Le sol semble assez vieux, en pierre, toute cette ambiance ressemble à celle des anciennes caves à vin datant de la renaissance. Lorsque Marseille, était encore sous une monarchie, avant même que le terrible chant de guerre devenu hymne nationale ne soit énoncé.

Je ne peux vous décrire malheureusement plus cette situation, peut être que Phantasmagoria n’acceptera pas par un quelconque doute d’entrer, dans tous les cas, Ashton n’ouvrera ses lèvres pour une seule et dernière raison. Afin de demander à sa connaissance Hunter de ne pas sortir d’armes peut importe ce qu’il se passe à l’intérieur, il en va de sa survie mais aussi de son avenir.

Elles avançaient, l’une après l’autre. La plus fine, petite, n’avait aucun problème à progresser dans cette cave à vin. Elle trouvait l’ambiance malsaine, étrange, sinistre, comme si quelque chose allait lui sauter dessus à n’importe quel instant. Cela aurait pu être le cas, et pourtant rien n’arriva. Derrière la plus malingre, la géante se tenait presque à genoux pour pouvoir progresser dans cet étroit couloir. Très peu à son aise, elle râler et ronchonnait légèrement, pourquoi choisir un tel endroit n’est-ce pas ? Peut être n’était-ce pas de son plein grès qu’elle a invité notre amie dans ce lieu précis. Peut être un ordre, des directives, ou tout simplement un piège ?

Au bout de ce long couloir, une vieille porte en bois. Poser à peine la main dessus, le simple contact, que celle-ci s’ouvre dans un léger grincement à peine audible. Cette porte libère alors sur une vue bien plus hétérogène avec la précédente. Une pièce plus chaleureuse. Un salon orné de divers peinture, sculptures, peintures d’artistes. Des étagères remplient de livres et d’autres objets de valeurs culturels. Des vitrines derrière lesquelles se trouvent des os et fossiles, un collectionneur ? Peut être, ce personnage assis sur un fauteuil rouge semblait pourtant tout sauf ordinaire.

Un carton sur la tête, des yeux gribouillaient au feutre indélébile, un sourire fait à partir  d’agrafes et de morceaux de papiers colorés. Habillé sur son trente-et-un, un costard blanc, légèrement bleuté par une couche de brillance. Peut être un effet vernissant pour donner cet effet ? Une rose bleue à la poche au niveau de son buste, elle tâche légèrement son costume de sa peinture, montrant bien là qu’il s’agit d’une rose blanche tout a fait ordinaire trempée dans de la peinture. Des gants blancs en soie pour couvrir ses mains, un pantalon grisonnant, étincelant de paillette. Des chaussures de cuir de haute qualité, blanche elle aussi, polie pour briller tout autant que le haut qu’il porte. La semelle est d’un noir d’ébène. En bref, ce personnage, assis là, proposa à nos deux jeunes demoiselles de s’assoir sur le long canapé en cuir rouge qui se trouver en face de lui.

Une table basse en marbre se trouvait entre eux, dessus, trois ballons vides aux côtés d’une merveilleuse bouteille de vin rouge, datant d’il y a plus de trente ans. Ce personnage ne semble pas hésiter à débourser son argent. Un riche homme d’affaire peut être ? Il ne se présenta même pas à la nouvelle venue en rouge, proposant si les jeunes filles voulaient boire un coup, mais servant le vin avant même d’avoir attendu leur réponses. Trop excentrique peut être ? Enfin, nous allons pouvoir commencer les véritables discussions.

« Bonjours Phantasmagoria, veux-tu rejoindre l’organisation ? »

D’accord, ce fut très rapide, quel étrange personnage vous ne trouvez pas ? Cette phrase fut légèrement directe pour autant de temps et de patience. Mais après cette annonce des plus improbable, le personnage à l’apparence douteuse repris avec quelques paroles. Expliquant que son ancien rôle de Hunter s’avère très utile pour son entreprise. Plusieurs anciens sous les ordres de la terrible générale de fer se sont retrouvés à la rue après la dissolution du groupe chassant les créatures de la nuit il y a maintenant dix ans. Alors, deux entreprises se sont chargées de les retrouver afin de leur permettre de récupérer du travail. Les divers dossiers ont été retransmit à travers le monde, effacer pour certain, brûler calciner, tout ce que vous voulez d’autre. Mais quelques uns ont pu se retrouver entre nos mains, affirma-t-il en montrant un dossier avec un numéro inscrit dessus.

« Nous ne savions pas que tu étais Hunter, nous n’avons rien trouvé sur toi. Enfin, peut être étais-tu une experte dans la dissimulation, alors je m’en verrais ravis si tu acceptais le travail offert. Quelle est donc ta réponse ? »