Rien qu'une gentille fille normale.
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Rien qu'une gentille fille normale.
Lana Striker
Groupes : G.P.O.H. - Âge : 19 ans
Pouvoir/Capacité/Aptitude/Arme : Lana a été infectée par le virus Abysse, provocant chez elle des réactions toute nouvelles. Lana qui était à l'origine très malade a vu toute ses maladies disparaître grâce au virus, et son système immunitaire à été grâce à ce dernier considérablement amélioré. Elle se voit doté d'une plus grande force dans ses doigts et dans sa mâchoire, et elle est également capable de faire muter une certaine partie de son corps. Elle n'est pas encore capable de contrôler les mutations de toute les autres parties de son corps pour la simple et bonne raison que c'est encore trop dangereux pour elle et que son organisme n'est pas prêt, si elle venait à muter immédiatement entièrement, son corps ne le supporterait pas et elle mourrait après avoir muté en tas de chaire informe. Pour éviter que ceci n'arrive, elle doit régulièrement prendre des médicaments qui empêchent la progression trop rapide du virus, et qui permettent aussi la régression de ce dernier dans le cas où elle aurait fait muter un de ses membres afin de revenir à la normal, laissant ainsi le temps à Lana et à son corps de s'y habituer.
Mutation disponible : Bras gauche. (C'est le bras droit du monstre de l'image sans l'énorme oeil à l'épaule, avec des griffes bien plus courtes, et avec une articulation supplémentaire avant et après le coude rendant le bras plus difforme. Avec la point de l'épaule, le bras fait la taille de Lana.)
Langue parlée par votre personnage : Japonnais, Anglais.
D'autres personnages t'appartiennent sur le forum ? : Oui, AYAAAAAKA'KA !!
Un dernier mot ? :
"Un, deux, j'te cass'rais en deux...
Trois, quatre, j'parle bien de mon psychiatre...
Cinq, six, j'compte plus les cicatrices...
Sept, huit, la suite est gratuite...
Neuf, dix, j'ai le virus Abysse !"
A défaut de voir comment je suis... Enfin... Nous sommes mentalement...
-Gentille
-Relativement timide
-Très peu bavarde avec les inconnus
-Très peu sociale
-Fait en sorte d'être connue de personne
-Fait extrêmement attention à ses médicaments
-Ne ressent la peur qu'intérieurement
-Déteste être traitée de monstre, ça la met hors d'elle
-Peut devenir violente violente pour rien (soupçonnée de double personnalité)
-Si son identité de membre de la G.P.O.H. et d'infectée du virus Abysse vient à être connu de quelqu'un qui ne fait pas partit d'une entreprise de ce genre :
~Accepte d'être considérée comme différente
~Fait en sorte d'éliminer celui ou celle qui a découvert son identité si ce ou cette dernière est une menace
~Fait en sorte de trouver un moyen de faire perdre la mémoire à la personne qui l'aurait mise à jour si c'est un civil/innocent
-Relativement timide
-Très peu bavarde avec les inconnus
-Très peu sociale
-Fait en sorte d'être connue de personne
-Fait extrêmement attention à ses médicaments
-Ne ressent la peur qu'intérieurement
-Déteste être traitée de monstre, ça la met hors d'elle
-Peut devenir violente violente pour rien (soupçonnée de double personnalité)
-Si son identité de membre de la G.P.O.H. et d'infectée du virus Abysse vient à être connu de quelqu'un qui ne fait pas partit d'une entreprise de ce genre :
~Accepte d'être considérée comme différente
~Fait en sorte d'éliminer celui ou celle qui a découvert son identité si ce ou cette dernière est une menace
~Fait en sorte de trouver un moyen de faire perdre la mémoire à la personne qui l'aurait mise à jour si c'est un civil/innocent
Une vie normale, c'est tout ce que je demande.
Histoire pas là car trop longue et pas supportée par monsieur fofo QwQ
Code par Morino Ryoushi.
Dernière édition par Lana Striker le Mer 12 Juil - 1:29, édité 3 fois
Lana Striker- Messages : 6
Date d'inscription : 02/07/2017
Évolution
Niveau globale: 2
Expérience:
(25/30)
Point de vie:
(5/5)
Re: Rien qu'une gentille fille normale.
- Histoire trop longue part 1:
- Maman : Je t'ai laissé de quoi manger dans le micro-ondes. Ne te couches pas trop tard et travaille bien.
Lana : Oui maman, à ce soir.
Disais-je en quittant la voiture.- Apparence de Lana à ce moment là:
JOUR 1
Aujourd'hui, non seulement c'était mon anniversaire, mais en plus, c'était mon tout premier jour au lycée. Oui, je sais, 19 ans c'est assez tard pour rejoindre le lycée... Mais j'ai eu beaucoup de problèmes de santé ces dernières années, et aujourd'hui j'en ai encore, mais par chance, un peu moins depuis quelques temps, assez pour que le médecin m'annonce que je sois enfin capable d'aller au lycée, car oui, mes parents n'avaient pas les moyens de faire venir un prof à l'hôpital pour moi. A croire que plus le temps passait... Et plus l'avenir me souriait.
J'avais eu de lourds problèmes de mémoire, ainsi que de gros problèmes de sens, quand je viens à stresser, ma vue se trouble, mon ouïe diminue grandement, mon odorat aussi, mon toucher aussi, mon goût aussi, je me mettais aussi à beaucoup trembler, et bien entendu je n'oublie pas les nombreuses maladies qui ne cessaient d'affluer au fil des années, oui, j'ai passé d'horrible années à attendre que mon heure vienne sur un lit d'hôpital... Mais cette fameuse heure n'est jamais venue. Je me suis mise à aller mieux, et... Me voilà maintenant debout, devant le lycée. Je devrais laisser ça derrière moi et commencer à avancer.
L'école était très grande et très jolie, il y avait de nombreux arbres ainsi que de nombreux élèves à peine plus grands que moi, c'est sûr que du haut de mes 1m85, les autres allaient avoir du mal à me dépasser au niveau de la taille. Enfin, je suis peut-être grande, mais je suis bien fine, j'ai besoin de faire des exercices physiques et de mieux manger que ça, je suis au bord de l’anorexie, je dois faire attention.
J'étais habillée de l'uniforme de lycéenne, avec mon sac en cuir avec quelques livres et de quoi écrire dedans, en plus de quelques boîtes de médicaments que je devais prendre à midi. Je devais trouver l'accueil, je ne savais ni dans quelle classe je me trouvais, ni à quelle heure je commençais, je ne savais absolument rien. C'était pas pur hasard que je trouvais ce que je cherchais en entrant dans le bâtiment. Juste sur ma gauche se trouvait une porte avec écrit dessus "Accueil", comme quoi je n'avais pas eu à chercher bien loin. J'ai frappé, je suis entrée après en avoir reçu la permission, puis après m'être présentée, on m'a directement donné tout ce dont j'avais besoin.
On m'avait donné les livres dont j'aurais besoin tout au long de l'année ainsi que mon emploi du temps, et le nom de la classe dans laquelle je me trouvais, sans oublier le numéro et l'emplacement de la salle de cours. Alors, ne trouvant rien de mieux à faire en attendant, je décidais de m'y rendre et d'attendre la sonnerie là bas, et j'avais bien fait, car à peine je mettais le pied dans la classe, je remarquais que tout le monde était déjà là, et que la sonnerie retentissait.
Tout le monde commençait à s'asseoir tandis que le professeur rentrait dans la salle, j'avais beau chercher du regard, je ne trouvais aucune table libre... J'étais dans la bonne salle ? Oui, alors pourquoi manquait-il une table ?
* : Bien, tout le monde ? Un peu de silence je vous prie ! ... Merci. J'ai remarqué que vous vous connaissiez déjà tous dans cette classe, très bien, alors permettez moi de vous présenter Lana Striker, elle est toute nouvelle dans la ville, alors je vous prierais d'être gentils avec et de faire en sorte que tout se passe bien pour elle.
Ha, oui, c'est vrai qu'avec mes parents nous avions déménagé dès ma sortie de l'hôpital. Mais... Ça ne changeait rien au fait que je ne trouvais toujours pas une table... Remarquant cela, le professeur eut la gentillesse de m'en indiquer une.
* : Hm... Il reste une place à côté de Setsuna.
Setsuna ? Je ne voyais pas qui était cette personne, ni l'endroit que me désignait le professeur du doigt. Je stressais un peu de peur que les autres se moquent de moi, je n'y voyais rien... Dire que même les verres n'y changent rien.
* : C'est la jeune femme tout au fond de la classe à notre gauche proche des fenêtre, juste derrière elle.
Je commençais enfin à la voir... Enfin... Je pense. Je me déplaçais alors en essayant de faire attention à là où je mettais les pieds afin d'éviter de trébucher sur un sac, et plus je me rapprochais, mieux je voyais la personne dont le professeur me parlait. Setsuna...? Elle avait les cheveux blancs, comme moi, elle semblait plus petite mais mieux formée, et avait les yeux bleus... Enfin... Marrons ? Non, il y en avait un bleu, et un marron, et là où se trouvait l’œil bleu se trouvaient aussi une paire de cicatrices verticales... Elle ne voyait plus ?
J'arrivais enfin à ma place, je déposais mon sac sous ma table, puis je m'asseyais... Je... Je n'y voyais rien d'ici. Le professeur était tout aussi flou que son tableau, et j'avais aussi un peu de mal à entendre, comme si ça faisait écho. Mais ça allait passer, ce n'était juste qu'un coup de stress momentané, normalement je vois et entends très bien, donc je devrais m'en sortir. Enfin... J'espère.
Le professeur avait parlé pendant toute la matinée, nous expliquant comment les choses fonctionnaient ici et nous présentant un peu le programme de l'année, il y avait beaucoup de travail, mais je me souvenais qu'avant d'arriver dans cette classe je travaillais déjà très dur, alors normalement je ne devrais pas avoir trop de difficultés si je travaille comme avant. Maintenant, il était 11h20, l'heure de la pause déjeuné, nous avions carte blanche jusqu'à 12h45. Nous sortions tous de la classe, certains élèves sortaient devant le lycée pour manger leur repas en groupe, d'autres restaient à l'intérieurs à divers endroits, et d'autres allaient manger sur le toit.
Moi, je décidais de me rendre sur le toit pour manger ce que ma mère m'avait préparé, il y avait moins de monde, j'y étais au calme sur un banc en bois. De plus, j'avais une vue sur la coure de récré', et sur les élèves qui s'y trouvaient, ça m'amusait un peu de pouvoir observer comment étaient les autres un peu moins coincés que moi. ... Hey, peut-être qu'un jour moi aussi je serais membre d'un groupe d'amis, qui sait ?
Je finissais rapidement de manger, je n'avais pas eu grand chose ce midi... Un sandwich et une compote de fruits. Je me demande des fois si mes parents pensent vraiment à moi... Depuis que je suis tombée malade j'ai l'impression de n'avoir été qu'un poids en trop pour eu, je pensais que ça s'arrangerait maintenant que j'allais mieux, mais ce repas me montre que pas tant que ça en fait... Avant, maman me faisait bien plus à manger que ça, et elle savait qu'elle en faisait de trop pour moi, mais là... Alors que j'en ai besoin...
Je décidais de me lever pour aller jeter mes déchets à la poubelle, mais sans faire attention, je bouscula quelqu'un en trébuchant sur le pied de la personne, et nous tombions tout deux à terre en avant. Je pouvais observer au sol que cette personne, c'était justement la fille devant moi en classe... Setsa... Sestu... Setsuna si je me souviens bien.
Setsuna : Gha... Putain d'angle mort.
Elle commençait à lentement se relever, puis à se frotter un peu avant de se retourner vers moi... J'avais encore fait une bêtise sans faire exprès, j'allais me faire disputer...
Setsuna : ... -y... Hey...! Hey ! Ça va ? Tu m'entends ?
Ha ! Je m'étais perdue dans mes pensées ! Setsuna se tenait debout au dessus de moi, me secouant un peu en me prenant par les épaules, pensant que j'étais devenue sourde à cause de ma chute. Elle m'aidait à me relever.
Lana : O-oui ! Pardon, je ne regardais pas quand je me suis levée et...
Setsuna : T'inquiète, j'ai pas fait gaffe non plus, je suis un peu bigleuse sur les bords. Eeeet... Adieu mon sirop.
J'étais toute paniquée devant elle, je ne savais plus où me mettre, j'avais fait tombé tout son repas par terre et j'avais ruiné son uniforme avec son sirop à la fraise, comment est-ce qu'elle allait faire pour le reste de la journée ? Elle va me tuer c'est sûr...!
Setsuna : Bha, pas grave, je me contenterais de l'eau des robinets du coin, puis j'irais me changer aux vestiaires. Disait-elle en ramassant son repas étalé au sol. Ça va ? Tu ne t'es pas fait trop mal en tombant ?
Setsuna finissait de ramasser tout son repas, ses deux sandwich, une grande salade, deux fruits, et un yaourt... Elle en avait de la chance. Elle se chargeait ensuite de ramasser mes déchets et de les mettre à la poubelle juste à côté, puis elle s'assoyait sur le banc sur lequel j'étais assise à l'instant, et après avoir essuyé sa nourriture, elle commençait à manger.
Elle... N'était pas en colère ? Non, elle semblait même presque s'en moquer complètement... Le fait que son repas ait touché le sol ne la dérangeait aucunement. Après quelques secondes de silence le temps de ressortir de mes pensées, je lui répondais.
Lana : Non, je ne crois pas, je ne pense pas...
Setsuna : Mh, d'accord. Tu peux t'asseoir tu sais, je vais pas te manger, je suis trop concentrée sur mon sandwich.
Heu... Ça voulait dire quoi ça ? Je faisais comme elle m'avait dit, je m'asseyais à côté d'elle sur le banc, je fixais le sol, j'attendais.
Setsuna : Tu en veux ?
Lana : H-hein ? De quoi ?
Setsuna : Je te parle de sandwich, tu veux mon second ? Ça fera de trop pour moi, je ne mange pas beaucoup. Disait-elle en me tendant son autre sandwich.
Je devais avouer que j'avais encore très faim, ma mère m'avait fait vraiment très peu de nourriture pour ce midi et mon ventre criait toujours famine. Alors, j'acceptais timidement son offre en prenant son second sandwich, tant pis si il était tombé par terre, j'ai bien trop faim pour refusé, et puis ce ne serait pas poli, si ?
Setsuna : J'ai pas retenu ton nom par contre...
Lana : J-je... Je m'appelle Lana, Lana Striker... Je suis derrière toi en cours...
Setsuna : Mh... Mh ! J'écoutais pas en cours et je regardais pas trop non plus, sur le coup je t'ai pas retenu. Setsuna Sazaki, je suis une redoublante, d'où le fait que j'écoute pas ce que le prof dit vu que je sais déjà tout ce qu'il faut savoir sur ce lycée. J'ai raté l'année dernière à cause d'un accident de voiture.
Lana : Ho, j'en suis désolée... C'est pour ça que tu as un œil...? Tu ne vois plus...?
Setsuna : Nan, c'est pas à cause de ça que je suis à moitié aveugle, t'inquiète, mais oui, je ne vois plus de l’œil droit, c'est pour ça que je ne t'avais pas vu. Mais ta tête me dit vraiment rien, t'es nouvelle nouvelle ? Ou juste nouvelle ?
Lana : Je viens d'emménager dans la ville avec mes parents, donc oui, je suis toute nouvelle ici. Normalement je ne devrais plus être au lycée cette année, mais je suis tombée très malade il y a un moment, du coup j'ai tout raté jusqu'à maintenant, je reprends tout juste les cours.
Setsuna : T'es plus sensée être au lycée ? Mais t'as quel âge ?
Lana : J-j'ai 19 ans.
Setsuna : Ha ouais, t'as été malade un long moment... T'avais quoi ?
Lana : ... J'avais bien trop de maladies... Je serais incapable de tous te les citer. Mais ce que je peux te dire c'est qu'aujourd'hui je le suis encore un peu, surtout quand je suis stressée, mes sens ont tendance à... Momentanément disparaître si on veut... Je me mets à ne plus bien voir, entendre, sentir, et ect... Mais quand je suis calme, alors tout va bien. Aujourd'hui vu que c'est mon premier jour je suis un peu... Enfin tu vois... Mais j'espère que ça ira mieux au fil du temps...! Disais-je en finissant mon sandwich.
Setsuna : Je vois. Enfin une fille aussi malchanceuse que moi ! Enfin... Non, je ne devrais pas m'en réjouir, pardon.
Lana : C-ce n'est pas grave...
Elle n'avait même pas finit son sandwich que la sonnerie retentissait déjà, il fallait retourner en classe ? Maintenant ? Mais elle n'a pas finit... Elle ne va quand même pas jeter tout ça, si ?
Setsuna : Tu as un carnet de liaison ?
Lana : Heu... Oui, le voilà, pourquoi ?
Setsuna prenait mon carnet avec un crayon de sa trousse, puis elle commençait à griffonner quelque chose dessus pendant quelques secondes. Une fois qu'elle en avait finit, elle me rendit mon carnet, rangea son stylo, finissait son sandwich, et commençait à ouvrir sa salade. Sur mon carnet... Elle avait fait un mot comme quoi j'étais à l'infirmerie à cause de ma maladie car j'ai eu un gros coup de stress pendant la pause déjeuné, et qu'elle m'accompagnait pendant ce temps là...
Lana : M-mais... Je vais pourtant bien, et nous ne sommes pas à l'infirmerie...!
Setsuna : Je sais. C'est juste histoire de pouvoir rater les cours en toute tranquillité le temps de finir mon repas et de continuer à discuter un peu avec toi, ne t'inquiète pas, le prof ne donne jamais de documents important dès le premier jour. Mais il n'y a pas que ça. Vu qu'on rate le cours où le prof explique ce qu'il faut savoir sur le lycée et son fonctionnement, il va falloir que cette année tu ne me lâche pas d'une semelle, je vais être ton "mentor" si tu veux, vu que je sais déjà tout sur cette année, je vais t'aider histoire de ne pas trop m'ennuyer, puis t'es sympathique contrairement à la plupart des péons qui peuplent ce trou à rats, du coup j'ai l'impression que j'ai effectivement le droit de t'apprécier. Et puis une autre raison de t'apprécier, tu m'aides à ne pas faire de gâchis, tu veux partager ma salade ?
...Wouah. J'avoue que je ne m'attendais pas à tomber sur quelqu'un comme Setsuna, elle semblait tellement peu concernée par ce que pouvaient dire les professeurs de son absence, et puis elle était assez gentille et facile à vivre, est-ce que je pouvais la considérer comme une amie ? J'imagine que oui, vu qu'elle allait m'aider tout au long de l'année... Puis elle me donnait à manger, et ça ça n'avait pas de prix...!
J'acceptais volontiers de l'aider à finir sa salade. Pendant ce temps là, nous discutions de tout et de rien, nous finissions la salade, nous entamions les fruits, nous continuions de parler de nos passe-temps et ect, puis elle finissait par m'offrir son yaourt, mais elle le jeta immédiatement après avoir remarqué que ce dernier était en fait périmé depuis des mois déjà, nous passions toute l'après midi à discuter ensembles.
Setsuna : Aller, il est 17h, je vais y aller. Hmmm... Demain nous aurons sport, du coup n'oublie pas ta tenue, le prof est assez sévère sur ça. Aller, bonne nuit.
Setsuna quittait le banc, puis le toit, puis le lycée. Nous nous étions données nos numéros de téléphone, comme ça si j'avais besoin d'elle je n'avais qu'à appeler. Je quittais à mon tour le toit, et avant de quitter le lycée, je passais à l'accueil pour donner mon mot d'absence que Setsuna m'avait fait. L'accueil n'y avait vu que du feu, comme quoi elle était douée pour imiter l'écriture et la signature de l'infirmière...! Ensuite, je rentrais chez moi, à pieds, et je me retrouvais devant ma porte d'entrée après une longue heure de marche. Il était 18h12.
A la maison, il n'y avait personne, rien que moi, seule avec moi même. Je retirais mes chaussures dans l'entrée et je déposais mon sac dans ma chambre, puis je me rendais dans la cuisine dans le but de manger ce que ma mère m'avait laissé dans le micro-ondes... Une pizza dont il manquait une part. Je n'aimais pas la sauce tomate, j'allais devoir me forcer. Alors au bout de deux parts, je remettais la pizza à sa place, avec un petit début de nausée, puis... Qu'allais-je faire maintenant ? ... C'était tout ? Je n'avais vraiment rien à faire ?
Alors je grimpais dans ma chambre, puis, j'allais simplement me coucher, il était 18h31. Mes parents rentraient toujours tard, et ils se levaient toujours après mon départ de la maison, ce matin, si ma mère m'avait déposé, ce n'était que pour me montrer le chemin pour aller au lycée, ce long chemin d'une heure. Oui, je ne voyais jamais mes parents, et dire que nous vivions dans la même maison...
JOUR 2
Le réveil sonnait, et comme toujours je me levais sans tarder. Je prenais mon petit déjeuné, je faisais ma toilette, je rangeais ce que ma mère m'avait préparé la veille dans mon sac, et une fois prête je m'en allais. Encore une longue heure de marche pour aller jusqu'au lycée... Mes journées sont tellement vides. J'ai bien croisé quelques autres élèves qui partaient à pied pour aller au lycée, mais eux étaient à dix minutes de route, et ils étaient déjà entre amis.
Arrivée devant le lycée, bien heureusement, je retrouvais très rapidement Setsuna qui m'attendait adossée au mur devant l'entrée. Nous nous saluions, nous rentrions à l'intérieur, nous discutions ensemble dans la salle de cours le temps que tout le monde rentre et que la sonnerie se fasse entendre, nous entamions les véritables cours qui étaient sur le coup bien plus facile que je ne m'y attendais, sans doutes car ce n'était que le début d'année. Venait ensuite la pause déjeuné que nous passions comme le jour précédent sur le toit, je mangeais le peu de nourriture que j'avais tandis que j'aidais Setsuna à manger une partie de son repas assez copieux, puis venait le cours de sport.
Nous jetions nos déchets, puis nous descendions derrière le lycée en direction du gymnase, les vestiaires étaient assez étranges, c'était des vestiaires... Privés ? Personne ne se changeait ensemble que ce soit dans le côté fille ou le côté garçon, et ça m'arrangeait, je stressais à l'idée que les autres commencent à parler de mon physique, déjà que je ne suis pas bien fière d'être aussi maigrichonne. Aujourd'hui, nous allions nager. Il ne faisait pas très beau dehors du coup nous allions utiliser la piscine intérieure.
...
...
...
Le cour s'était plutôt bien passé, personne ne m'a trop embêté, j'ai fais de mon mieux avec l'aide de Setsuna, et maintenant je vois un peu mieux jusqu'où peut aller mon endurance : Pas loin du tout. J'ai très vite été fatiguée, tout mon corps me faisait mal, et je n'arrivais pas à rapidement reprendre mon souffle, même un moment en dehors de la piscine j'étais toujours un peu essoufflée alors que tout le monde allait bien et même s'était parfaitement amusé. Ha... Je les envies tous avec leur bonne santé.
Nous retournions nous sécher puis nous changer dans les vestiaires, puis nous quittions le gymnase, aujourd'hui était la journée la plus courte, nous finissions les cours à 15h30... Alors... Nous avions déjà terminé la journée ? Setsuna me disait déjà au revoir, mais avant de vraiment partir, elle me donna... Un avertissement;
Setsuna : Tu feras attention à toi en rentrant, j'ai vu le groupe de connasses de service se foutre de toi tout à l'heure, les connaissant, elles risquent de t'emmerder, et je ne blague pas, faut pas leur parler ni les approcher.
Lana : H-ha ? Mais... Je n'ai rien fait de mal...!
Setsuna : Non, mais pour elles, ton existence est une mauvaise action. Tu vois le groupe là bas ? Qui discute avec le mec avec d'énormes cernes ? C'est elles, elles doivent être encore de dealer encore une fois des merdes pas super légales. Des drogues ou des saloperies dans le genre.
Lana : Mh... Tu ne veux pas juste m'accompagner pour rentrer à la maison...?
Setsuna : J'aimerais, vraiment, mais j'ai quelque chose de très important à faire. Fait très attention à toi.
Elle partait ensuite. Mince... Commet est-ce que j'allais faire pour rentrer à la maison sans me retourner toute les secondes pour voir si personne ne me suivait maintenant ? Si Setsuna les jugeait non digne de confiance ces filles... Alors je ferais mieux de faire comme elle avait dit, et éviter de les approcher. Alors je commençais déjà à quitter le lycée, en essayant d'accélérer le pas pour éviter de rester trop proche du groupe de filles juste devant l'entrée et... Mince, elle m'ont regardé, puis elle ont parlé au garçon bizarre en me pointant du doigt. Je n'aimais vraiment pas ça du tout...
J'accélérais le pas histoire de partir le plus vite possible, dites moi qu'on ne me suit pas... Dites moi qu'on ne me suit pas...! Je ne voyais plus très bien, tout était flou, le son faisait écho dans mes oreilles, et je tremblais beaucoup malgré le fait que je m'accrochais très fermement à mon sac. Au bout d'une bonne demie-heure de marche, je m'arrêtais sur le trottoir à côté de l'arrière d'un petit magasin fermé. J'étais stressée au plus haut point. Je décidais de lentement me retourner et... Personne. Est-ce qu'il y avait vraiment personne ou est-ce que ma vue me faisait encore défaut ? Plus je regardais, moins je stressais, mieux je voyais, et je pouvais enfin en être sûre, personne ne me suivait, il n'y avait que moi dans cette rue. Quelle peur !
Je poussais un soupire de soulagement, j'espère que ça ne sera pas comme ça tout les soirs, sinon je ne tiendrais jamais... J'espère que Setsuna sera disponible plus souvent pour qu'elle puisse m'accompagner à la maison, je ne veux pas l'embêter ni rien, j'espère juste qu'elle acceptera si elle a le temps... Alors je me retournais une nouvelle fois, je m'apprêtais à reprendre la marche en direction de chez moi, et... Sans avoir eu le temps de faire un seul pas, une main m'attrapa par le bas du visage et me tira en arrière dans la petite ruelle derrière le magasin.
... Hein ?
Pas moyen de me débattre, j'avais beau essayer de retirer la main de ma bouche et de partir, rien, je n'étais pas assez forte, et c'était à peine si je me rendais compte ce qu'il m'arrivait. Mon sac tomba par terre, une seconde main arriva et cette fois-ci par la droite, elle tenait une espèce de seringue rouge... Qui vint se planter dans mon corps, puis, l'instant d'après, j'étais relâchée. Je tombais à genoux à terre, je paniquais très lourdement, je me retournais pour voir qui avait fait ça, mais je n'y voyais rien, tout était encore plus flou quand dans mes états de stress normaux, là, c'était juste intense, je ne le sentais plus tellement j'étais stressée, comme quand on atteint un niveau de douleur tel que le cerveau ne traite plus l'information, je pouvais distinguer la personne partir, mais je ne pouvais pas reconnaître qui c'était.
j'essayais de me calmer, ma respiration ralentissait... J'arrêtais de trembler... Puis j'expirais longuement en me relevant. Je crois que... Ça allait... Enfin... J'ai rien ? Je vois bien, j'entends bien, je sens bien, j'ai pas mal ni rien... Mais j'ai eu peur ! J'avalais ma salive, et... Et j'imagine que j'allais partir... J'ai rêvé ? Peut-être... Pourtant j'ai bien dormis hier soir... Je me penchais en direction de mon sac et je tendais ma main pour le ramasser, quand je commençais à remarquer... Que l'intérieur de mon bras bougeait... Pas que de mon bras, mais aussi d'une grande partie de mon corps, comme si quelque chose se baladais dedans, et faisait remuer toute ma chaire, ça faisait un mal de chien, je me remettais à paniquer, je commençais à voir rouge, et...
Plus rien ?
Le noir absolut, je n'y voyais plus rien, je ne sentais presque plus rien non plus, tout ce que j'entendais, c'était ma respiration, assez lente, et j'avais la sensation de flotter... Qu'est-ce qu'il se passait ?
JOUR 7
J'essayais de bouger, mais impossible de faire de grands mouvements, juste quelques tout petits gestes de quelques centimètres, et pas moyen d'ouvrir les yeux, je n'en avais pas la force. Je n'avais ni chaud, ni froid, et vu le son de ma respiration... C'était un appareil qui me permettait de respirer... Étais-je dans de l'eau ? Aller... Je devais ouvrir les yeux... Je devais savoir ce qu'il m'arrivait...
Ça y est... J'avais ouvert les yeux. Alors, où étais-je ? J'étais... Dans une sorte de grande capsule remplie d'eau rosée par une lumière rouge au dessus de moi, il y avait tout plein de trucs attachés à moi, des espèces de fils un peu dans le même genre que ceux de l'hôpital. J'avais aussi un masque sur le nez et la bouche me permettant de respirer. Qu'est-ce que je fiche dans un tel endroit...? Je pouvais observer des gens en blouse blanche, ce n'étaient pas des médecins, on aurait plutôt dit des scientifiques. Je remarquais aussi qu'à gauche de ma capsule s'en trouvait une autre avec... Quelque chose que je n'arrivais pas à distinguer, à cause d'une sorte de buée, mais vu l'ombre formée par la lumière à l'intérieur... Ca ne devait pas être très joli à voir...
Je ne comprends pas ce que je fais ici... Je pense que je vais juste refermer les yeux et attendre.
JOUR 8
Je me réveillais encore dans cette capsule, cette fois-ci, je me sentais déjà plus en forme, mais je ne me suis pas réveillée toute seule... Non, c'était à cause d'un gros bruit de fracas... Quelqu'un avait fait tombé du verre au sol ? Presque. Je pouvais remarquer qu'une alarme rouge brillait au plafond, et que la capsule de gauche était brisée, quelque chose s'est échappé ? Je suis donc vraiment dans un laboratoire ? Mais pourquoi ? Je rentrais juste chez moi ! Je décidais alors de regarder un peu partout dans ma capsule afin de chercher et trouver un moyen de sortir de là, il fallait que je parte ! Sauf que... Je pouvais trouver autre chose que ce que je cherchais...
Cette... Chose était entrain de ramper contre la vitre à l'extérieur de la capsule, c'était quoi ça ?! Il rampait juste, rien de plus, il faisait des mouvements bizarres... Quand il commença à frapper contre la vitre d'un premier coup, puis d'un second, et ainsi de suite. Je ne pouvais rien faire, je paniquais, la vitre commençait à avoir sa première fissure, puis une seconde, ça commençait à s'étendre, la bête essayer de rentrer ! ... Mais fut finalement stoppée par une dizaine de coups de feu... Le cadavre ne fit que simplement glisser le long de la paroi, laissant une énorme trace de... Je ne sais quoi. Ce n'était pas du sang. Au fond de la pièce venaient d'entrer environs cinq personnes.- Musique:
C'étaient des espèces de soldats assez bizarrement habillés, ils ne faisaient pas partit de l'armée, ça c'était sûr. Ils étaient une sorte d'escouade spéciale ? Mais il se passait quoi à la fin ?! Ils se rapprochèrent, et deux d'entre eux fusillèrent encore l'espèce de bestiole par terre pour s'assurer de son décès, puis ils la traînèrent sur le côté, tandis que deux autres m'avaient dans leur ligne de mire, et que le dernier cherchait quelque chose dans la salle. Dans ma capsule, je ne faisais que les regarder, complètement perdue, ça se lisait dans mon regard, non ?
Le dernier soldat prenait des documents ainsi que plein d'autres boîtes bizarres qu'il rangeait dans un sac, puis il venait vers ma capsule à la table de bord sur la droite, puis après l'avoir observé, il appuya sur quelques boutons. L'air dans mon masque se coupait, je ne pouvais plus respirer. L'eau dans la capsule se vidait en même temps qu'elle s'ouvrait, les quatre soldats qui étaient devant étaient maintenant trempés jusqu'au genoux.
* : Dis moi que t'es pas sérieux putain !
* : Désolé, j'ai pas trouvé le bouton pour vider la capsule, je sais même pas si il y en avait un.
J'étais sortie de la capsule en même temps qu'elle s'était vidée, j'étais maintenant par terre, j'avais super froid, je retirais le masque de mon visage ainsi que tout les fils qui étaient sur mon corps, alors que l'un des deux premiers soldats me ramassait.
* : Ici l'équipe Alpha, dites à l'équipe Beta et Delta de finir de nettoyer, nous rentrons avec un sujet. Dit-il dans son espèce de radio.
Avec l'aide d'un soldat, je me relevais, tandis qu'un autre allait prendre une blouse de scientifique pour me la donner histoire de me couvrir, c'est vrai que se balader nue n'est pas une bonne idée.
* : Ok, on se tire d'ici, et vite avant que d'autres ne rappliquent !
Alors nous commencions à rapidement sortir de la salle, deux hommes en avant, deux derrière, et moi accompagnée de l'un d'entre aux au centre, j'avais du mal à marcher, comme si j'avais été dans le coma pendant des jours, je trébuchais de temps en temps mais le soldat me tenait par le bras et m'aidait rapidement à me relever, en me faisant un peu mal au bras gauche par contre, mais ça allait. Pendant notre parcours, nous croisions tout plein d'autres types de créatures tout aussi étranges et monstrueuses les unes que les autres, ils les abattaient toutes avec leur fusils, j'étais apeurée, mais je n'avais d'autres choix que de continuer d'avancer, ou de mourir ici.
Nous finissions par arriver dans un ascenseur tandis qu'une dizaines de monstres nous poursuivaient, heureusement les portes se fermaient à temps, et nous commencions à monter.
* : ... A-attendez ! L'équipe Beta est encore dans les sous-sols, et nous sommes encore en dessous de cet étage là, vous ne pouvez pas tout faire sauter maintenant ! ... Comment ça nous n'avons qu'à nous dépêcher ?! On a un sujet avec nous et vous pouvez très bien attendre encore un peu avant de...! ... Putain de merde Jane, si tu fais ça je te jure que une fois en haut je vais te buter, ordre ou pas ordre, t'enclenche que dalle tant qu'on est encore là !!
Système : Autodestruction enclenchée, que tout le personnel sorte immédiatement du laboratoire par les voies de secours, fermeture des portes et désactivation des ascenseurs en cour.
L'ascenseur s'arrêtait tout d'un coup brusquement, les lumières s'éteignaient, ne laissant que celle de l'alarme briller.
* : Et meeeeeeeeerde... On va devoir laisser le sujet ici si on veut accélérer et sortir de cet endroit vivants, on va être ralentis sinon...!
* : Hors de question, autant retirer tout notre équipement pour courir plus vite autrement. Non, on va sortir d'ici tous ensemble, comprit Alpha ? Jeune fille, tu ne me lâche plus d'une semelle, compris ?
Ils parlaient tous anglais, alors je comprenais ce qu'ils disaient. Si on sort d'ici vivants... Je veux des explications sur tout ce qu'il se passe, c'est tellement le bazar dans ma tête que je pourrais avoir des migraines...! Et... Tiens ? Maintenant que je m'en rends compte, je suis stressée mais... Je viens bien et j'entends bien... Il se passe vraiment des choses étranges depuis que je suis partie du lycée...! L'un des soldats ouvrait une trappe au plafond, puis il y faisait grimper tout le monde, d'abord deux soldats, ensuite moi, puis les deux derniers.
* : Ok, on se magne, grimpez moi cette échelle ! Aller vite !
Lana Striker- Messages : 6
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Re: Rien qu'une gentille fille normale.
- Histoire trop longue part 2:
- Nous suivions l'ordre, et nous commencions tous à grimper l'échelle, moi en troisième, sauf que... Mon épaule gauche commençait à me faire horriblement mal, j'avais encore cette maudite sensation... Mon épaule était entrain de bouger de l'intérieur, ce n'était pas normal ça...! La sensation était si forte que à peine après avoir commencé à grimper je tombais en arrière.
* : Merde ! Passez tous devant, ne nous attendez pas, et tentez de dégager le chemin ! Cria-t-il à ses hommes.
Les deux autres soldats partaient grimper avec les autres, tandis que le dernier restait avec moi et me relevait.
* : Ça va ?
Lana : M-mon épaule gauche me fait mal...
Sans poser plus de questions, le soldat se mit à me porter sur son dos et commença à grimper l'échelle, nous avions une dizaine de mètres de retards sur les autres. Après quelques minutes, nous finissions par arriver à un certain étage, je pouvais entendre beaucoup de coups de feu alors que le soldat me posait sur le sol en me disant de le suivre en restant collée derrière lui. Les autres soldats étaient encore là, entrain de tirer sur tout un tas de monstres informes. Mon épaule me faisait encore si mal...! Mais je devais continuer d'avancer.
* : On fait une percée ! On s'arrête pas !
Tout le monde avançait en tirant sur tout ce qui bougeait, moi je ne faisais que rester cacher pour avancer derrière le soldat.
* : L'équipe Delta est sortie ! L'équipe Beta n'en est pas loin non plus, on est les derniers ici, faut qu'on se bouge !
* : Ok les gars, on passe par l'escalier de secours !!
La porte venait de se faire défoncer par un énorme coup de pied, puis tout le monde commençait à grimper. J'avais beaucoup de mal à marcher maintenant, surtout dans les escaliers, mon épaule... Je la sentais remuer de plus en plus, ça n'allait pas... Mais alors, pas du tout...! J'avais beau aller aussi vite que je le pouvais, je n'arrivais pas à rattraper les autres, et il y avait des monstres qui commençaient à grimper les marches aussi !
* : Passe devant, et accélère, je vais essayer de les ralentir ! Disait-il en me faisant passer devant lui et en commençant à mitrailler les créatures.
Putain d'épaule de merde... Arrête de bouger...! J'avais réussi à accélérer un petit peu, je grimpais les marches deux par deux, j'avais si mal que j'étais en sueur, essoufflée, mais pas d'épuisement, aller, je pouvais le faire ! Au bout de quelques minutes, je finissais par arriver au sommet des escaliers, j'étais... Au dernier étage ? Non, c'était le rez-de-chaussé, la porte donnait sur une espèce de grand hangar, ses énormes portes étaient entrouvertes, laissant passer quelques rayons du soleil éclairant la salle un peu mieux que ces maudites lumières rouges.
Je quittais la sortie de secours, tombant à genoux au sol à cause de mon épaule, puis, relevant la tête, je pouvais voir les quatre soldats aidés de ce qui semblait être une autre équipe tirer sur... Ho bordel de merde, c'était quoi ça ?!
C-ce truc devait faire quatre mètres de haut !! Et la façon dont il se débarrasse des balles...! Le dernier soldat arrivait en courant derrière moi, un peu essoufflé, il ferma brusquement la porte derrière lui et la bloqua avec quelques grosses caisses qui étaient disposées un peu partout dans le hangar. Il finissait par se retourner vers le monstre géant tandis qu'un autre soldat s'approchait de lui en arrêtant de tirer pour recharger
* : Qu'est-ce que c'est que cette saloperie...
Jane : Si j'en savais quelque chose ! Comme quoi j'ai bien fait de mettre un gros compte à rebours avant l'explosion de tout le labo, heureuse de te revoir en vie avec toute ton équipe !
* : Ce serait bien si on pouvait le rester un peu plus longtemps, comment on bute ce truc ?!
Jane : On la fait exploser avec tout le labo ! Mais ce serait bien d'éviter d'exploser avec, alors faut qu'on se casse d'ici !
* : Comment on va faire ça ?!
Jane : J'ai envoyé deux hommes à l'espèce de tableau de commande sur la passerelle là haut, mais cette saloperie de monstre est intelligent et leur a envoyé une caisse en métal...! Mais le tableau est encore intact, il faudrait juste qu'on arrive à y grimper pour actionner la commande pour fermer les portes du hangar, vu la taille des portes, ça mettra un moment avant d'être complètement fermé, il faudra sortir avant qu'elles ne soient complètement fermées ! Une fois fermées, rien ne pourra plus sortir, et il n'y aura plus qu'à laisser tout le hangar exploser !
* : Ok ! On a combien de temps pour ça ?!
Jane : Six minutes !
* : On est large, tu peux t'occuper de la fille ?!
Jane : Pas possible ! J'ai ordonné à tout le monde de sortir immédiatement ! Je vais devoir m'occuper de distraire le géant pendant que toi tu vas fermer les portes ! Tu ferais mieux de prendre la fille avec toi !
* : D'accord, bonne chance avec ça !
La femme soldat repartait donc courir jusqu'au monstre alors que tout le reste des équipes avait quitté les lieux, il ne restait plus que moi et eux deux, enfin... Trois. Après que la femme ait attiré l'attention de la créature en lui tirant dessus, le soldat me fit monter sur son dos, puis il commença à courir jusqu'à une échelle plus loin sur la droite qu'il grimpa assez rapidement. Une fois au sommet, il me reposa, m'ordonnant de lui suivre. Il commençait à courir tout le long de la passerelle en direction d'une espèce de cabine où se trouvait le tableau de bord. De l'autre côté de cette cabine se trouvait une caisse en fer avec les cadavres de deux soldats en dessous.
J'arrivais plus ou moins à suivre le soldat, ce dernier ne m'avait pas vraiment attendu, il avait défoncé la porte de la cabine puis s'était directement rendu au tableau de bord, il était d'abord entrain de l'observer, puis il commençait à taper sur quelques touches en espérant appuyer sur les bonnes. Je me trouvais juste à la porte défoncée, j'attendais le soldat en observant mon épaule. Elle continuait de bouger, comme si elle gonflait, se contractait, j'ai déjà eu bien plus mal que ça à cause de mes maladies autrefois, mais on ne s'y habitue jamais...!
Je pouvais observer que en bas du mur derrière le soldat se trouvait une espèce de grille de ventilation, quelque chose venait d'arriver par là, encore un de ces monstres tentaculaires informes...!
Lana : Derrière vous !
Le soldat eut à peine le temps de se retourner que la bestiole se mettait à agiter ses tentacules de droite à gauche pour finalement lui donner un puissant coup, le projetant contre le mur d'à côté, et l'étourdissant sur le coup, il était à terre. Le monstre vint ensuite sans plus attendre m'attaque en m'enroulant dans ses tentacules, il me soulevait du sol et me serrait bien trop fort, j'étouffais, mes côtes allaient se briser...!- Musique:
Mon épaule, elle se disloquait toute seule, elle grossissait, le squelette de mon bras gauche et mon bras gauche lui même se déformait, il grandissait, il mutait dans mes hurlements de douleurs, j'avais l'impression qu'on venait de tordre mon bras dans tout les sens, que les os de mes doigts avaient poussé au point de ressortir de ma main et qu'au final ça avait donné... Ça ! J'avais tellement mal que j'en avais presque perdu la raison. L'étreinte tentaculaire se desserrait grâce à la mutation de mon bras gauche, et une fois libre, sur mes deux jambes, je faisait balancer mon bras dans les airs pour le faire lourdement retomber sur le monstre, et ce à plusieurs reprises jusqu'à qu'il ne bouge plus. Le soldat, lui, se relevait lentement, il ne savait pas si il devait me tirer dessus parce que j'étais devenue comme... Ces choses.
Reprenant un peu le contrôle de moi même, j'essuyais mes larmes et toute la bave qui coulait de ma bouche, je me tenais au mur, puis je disais douloureusement au soldat que c'était toujours moi, et de se dépêcher avec les portes. Il décida de me croire et de ne pas braquer son arme sur moi, il alla alors s'occuper d'activer la fermeture des portes. Putain... Mon bras...! Mon bras ! Il m'est arrivé quoi ? Qu'est-ce qu'on m'a fait ? C'est à cause de ce qu'on m'a injecté alors que je rentrais chez moi ? C'est quoi ce truc...?! Ça faisait un mal de chien, jamais... Jamais je n'avais eu aussi mal de toute ma vie...!
* : C'est bon, fermeture des portes enclenchée, on se tire ! JANE ! VA-T-EN !!
Jane en bas tourna sa tête vers notre position, levant le pouce en guise de réponse au soldat. Elle commençait alors à reculer vers la sortie tout en continuant de tirer sur le monstre afin d'attirer son attention jusqu'à que nous aussi nous soyons partis. Le soldat n'allait plus pouvoir me porter avec... Cette chose. Il courra alors jusqu'à l'échelle pour descendre, puis il commença à m'attendre en bas, m'hurlant de faire aussi vite que possible. J'atteignais l'échelle quelques secondes après, puis je commençais à descendre... Mais j'avais bien trop mal...! Je ratais les dernières barres et je commençais à tomber au sol. J'atterrissais sur mes genoux, mais j'allais bien, enfin, assez pour continuer d'avancer.
* : Il faut courir, autrement les portes vont se refermer ! Dit-il en commençant à foncer vers la sortie qui se trouvait à une centaine de mètres.
Merde... Je ne veux pas mourir, pas maintenant, je commençais tout juste à aller mieux ! Je surmontais ma douleur, elle est moins forte que mon envie de vivre ! Si je cessais d'avoir mal... Alors ça voudrait dire que tout est terminé, je devais puiser ma force dans ma douleur pour courir ! Alors je suivais le soldat et je courrais à peu près à la même vitesse que lui tandis que Jane continuait d'attirer l'attention du monstre. On se rapproche... On y est...! On va réussir !
Oui !
Ça y était ! Nous étions dehors, et Jane avait réussit à sortir en même temps que nous ! Le monstre géant était enfermé, nous pouvions l'entendre frapper contre la porte et pousser de grands hurlement.
* : Vite !! Grimpez dans l'hélico avant que tout ne saute !!!
Il restait un hélicoptère sur l'espèce de grande terrasse, le dernier, tout les autres étaient partit depuis un moment déjà. Alors Jane m'aidait à monter après avoir grimpé à l'intérieur, puis le soldat arriva, referma la porte, et ça y était, nous nous envolions.
Nous nous éloignions.
Le hangar explosait.- Musique:
* : Ici le chef de l'équipe Alpha, le hangar a bien explosé avec tout son contenu, vous pouvez envoyer une équipe de nettoyage, je rentre avec la chef de l'équipe Delta, et un sujet, une jeune fille qui... Semble mieux réagir au virus. Terminer.
Jane : Ça va ton bas ?
Lana : Ç-ça fait encore très mal...! Je vais devoir rester comme ça...?
* : Non, je ne crois pas. Tout à l'heure j'ai pris le temps de lire très rapidement quelques dossiers, dont le tiens. "Sujet-777, Lana Striker, 19 ans, femme"... Hem... Ha, oui, voilà, ça dit que tu réagis très bien à un virus. Le virus "Abysse"... Tu es tout ce qu'il en reste maintenant que tout a sauté. Ces tarés auraient... Fait une sorte d'élevage de gens contaminés par le gêne psychopathe, et avec leur mutation à tous, ils auraient réussit à mettre au point ce virus qu'ils ont injecté à plusieurs personnes... Mais tu serais la seule qui s'en soit sortie. Heureusement qu'on les a explosés avant qu'il n'en fassent d'autre. Nous allons te ramener dans une base de la G.P.O.H. pour te faire examiner, puis nous verrons ce que nous pouvons faire pour toi. Mais sache avant tout que vu que tu as vu tout ce qui était dans le hangar... Je ne pense pas que tu puisses retrouver une vie normale, à moins qu'on arrive à effacer ta mémoire.
Jane : Mph ! Comme si c'était possible. Mais moi aussi j'ai récupéré quelques dossiers, et il y en a pas mal sur elle. Lis moi ça, je ne lis pas le japonnais mais j'y ai lu son nom.
* : ... Je vois. Nous parlerons de tout ça une fois rentrés. Mais en attendant...
Le soldat se mit à fouiller dans son sac, puis il en ressortit une boîte de médicaments.
* : Si j'en crois ces documents, alors ces médicaments devraient faire régresser le virus. Dit-il en me donnant une sorte de pilule dans la main droite.
Je m'empressais d'avaler le médicament tandis que Jane me donnait une bouteille d'eau que je vidais à moitié. Et maintenant... Nous allions devoir attendre... Jane se permit malgré tout de me poser une question avant de me laisser me reposer.
Jane : Tu sais comment tu as fini dans cette capsule ?
Lana : Je... J'étais juste entrain de rentrer du lycée... Quand quelqu'un m'attrapa et me tira dans une ruelle en m'injectant quelque chose, j-je crois que c'était ce... Virus... Au début j'allais bien, mais quelques minutes après mon corps s'est mit à... Bouillonner de l'intérieur, puis... Je ne sais pas, je crois que je me suis évanouie, je ne suis pas sûre... Quand je me suis réveillée la première fois, j'étais dans la capsule, et la seconde fois il y avait l'alarme et... C'est tout...
Elle ne me posa plus une seule question lors du trajet, je m'étais allongée, et j'essayais de me reposer, bien entendu je n'y arrivais pas, je ne faisais qu'attendre en observant mon bras redevenir très lentement normal, il dégonflait, devenait moins lourd, mon squelette se remettait en place, ma main reprenait une forme de main, et ma peau retrouvait sa couleur pâle... Qu'est-ce qu'il m'est arrivé...? Pourquoi j'en suis à là ? J'ai toujours voulu être comme les autres, pas devenir encore plus différente que je ne l'étais déjà...
Je finissais par réussir à m'endormir, et à mon réveil, l'hélicoptère se posait, il faisait nuit. Le soldat ouvrait la porte, tandis que Jane descendais la première, suivie du soldat, puis de moi même. Nous nous trouvions au beau milieu d'une forêt, et juste devant nous se trouvait un long et assez large bâtiment plat.
Jane : Nyven, amène Lana voir le toubib, moi je vais me charger de faire le rapport de la situation avec tout ce que tu m'as expliqué. J'emporte les documents avec moi, je te laisse ceux de Lana. Aller, salut.
Jane partait, tandis que... "Nyven", le soldat, me faisait signe de le suivre. Nous entrions dans le bâtiment, marchions à travers un long couloir, descendions des escaliers, puis une fois en bas, nous retraversions un couloir, puis nous nous arrêtions devant la porte de ce qui semblait être le "toubib", si j'en crois ce qui est écrit.
Toubib : Nyven ? Tu m'apportes mon porte-bonheur ?
Nyven : ... Porte-bonheur ?
Toubib : "Sujet-777", c'était une blague. Alors, qu'avons-nous là ?
Nyven : Lana Striker, lycéenne japonaise de 19 ans infectée par le virus "Abysse", une sorte de création dérivée de mutations de plusieurs types de gênes psychopathes. Tout ces documents expliquent ce qu'il faut savoir dessus. Et n'oubliez pas ces boîtes de médicament, ça fait régresser le virus, et ça donne plus de temps au corps de Lana pour s'y habituer et pour de pas mourir en mutant.
Lana : H-hein ? Comment ça me laisser plus de temps ?
Nyven : Parce qu'il n'y a pas de remèdes. J'ai lu ça dans l'hélico tout à l'heure. Tout ce qu'on va pouvoir faire pour toi, c'est faire en sorte que tu puisse vivre avec ce virus, désolé.
Toubib : Oui, mais après si tu refuse de vivre ta nouvelle vie on peut toujours arranger le problème ! HUM HUM... Pardon. Alors... Ha, ha ! Ha oui ! J'ai enfin du boulot on dirait avec ces docs. Je vais dans ce cas juste faire une prise de sang à madame, je vais prendre ces pilules, et... Je vais voir ce que je peux faire. Mais comme l'a dit Nyven, non, on ne risque pas de pouvoir te retirer ce virus. Il semble d'après les images avoir fusionné avec toute tes cellules, mais... Il semble bien plus maniable que le gêne psychopathe. J'ai moyen de faire quelque chose. Nyven ? Tu peux l'amener au troisième sous-sol dans le dortoir ? Il va falloir que tu restes avec elle un moment, le temps que je termine tout ce que j'ai à faire sur son cas.
Nyven : Combien de temps ?
Toubib : N'avons nous pas toute la vie devant nous ?
Alors, après que le Toubib m'ait fait une prise de sang, Nyven et moi sortions de la pièce et partions en direction du troisième sous-sol. ... Qu'est-ce qu'il essayait de dire ? Plus jamais je n'aurais une vie à peu près normale ?... Non, j'ai du mal comprendre.
Lana : Qu'est-ce qu'il va m'arriver maintenant...? Il n'y a vraiment pas moyen de retourner en arrière...N
Nyven : Le Toubib va t'étudier pendant un moment, le temps de maîtriser le sujet et au passage de créer d'autres médicaments pour toi pour faire régresser le virus Abysse, les documents disent que le virus est irréversible, le Toubib l'a confirmé, mais vu ce que j'ai lu, je pense que si tu arrive assez bien à le contrôler, tu devrais pouvoir faire deux trois choses, peut-être, mais... Ce sera sans doutes dans longtemps. Pendant ce temps là nous allons devoir attendre qu'il finisse, tu vas vivre ici pendant un moment, et... Tu ne vas pas rien faire de tes journées, tu vas subir de nombreux tests, ainsi que de nombreux cours de ma part pour t'en apprendre plus sur la G.P.O.H., vu ton cas, tu n'auras pas d'autres choix que de nous rejoindre.
Je continuais d'avancer, je restais silencieuse. J'allais les rejoindre mais... J'aurais bien le droit de revoir le monde normal, n'est-ce pas ?
Nyven : Mais ce qu'à dit le Toubib tout à l'heure... Il ne plaisantait qu'à moitié. Vu tes connaissances sur le monde de la nuit, et vu que tu es maintenant toi même en proie au "virus psychopathe", tu peux dire adieu à ta vie d'avant, tes parents, tes amis, plus jamais tu ne les reverras. Et si tu refuse de nous rejoindre... Alors ce sera finit.
Lana : H-hein ? J-je.... Mais ! ... Non...!
Nyven : Soit tu travaille et vie avec nous, soit tu ne travaille pas... Et ne vie pas tout court.
Lana : Ce n'est pas juste ! Je n'ai jamais rien demandé ! Je rentrais juste chez moi ! Je... Je ne faisait que rentrer à la maison...!
Nyven : Je sais. Désolé.
Je continuais d'avancer en me retenant de pleurer, nous descendions dans ce maudit sous-sol, j'allais devenir la bête de cette maudite entreprise, pourquoi est-ce que ça m'arrive ? Je n'ai jamais rien demandé, pourquoi est-ce qu'il ne m'arrive toujours que du mal ? Que quelqu'un me tue... Nyven ouvrait la porte de la chambre, et il me faisait rentrer dedans, je m'asseyais directement sur mon lit puis dès lors que le soldat fermait la porte... Je me mettais à simplement attendre. Je refusais d'abandonner ma vie comme ça, je ne mérite pas d'avoir un collier au cou, je ne mérite pas d'être attachée à un monde que je ne veux même pas connaître, dès qu'il sera minuit, je partirais et je rentrerais chez moi !
00H
Minuit. C'était l'heure de fuir cet endroit qui va devenir ma cage si je ne fais rien. Je me levais de mon lit, je n'avais pas bougé d'un millimètre depuis que j'étais rentrée dans cette chambre. J'approchais de la porte en me frottant les bras, puis je l'ouvrais malgré le froid régnant dans la pièce, à croire que l'on avait essayé de me cryogéniser. Une fois la porte ouverte et passée, je me retrouvais dans le long couloir, tout au bout de celui-ci se trouvait les escaliers et l'ascenseur, les passages qui me mèneront à la sortie.
Je me mettais à courir à travers le couloir, j'allais passer dans les escaliers, dans l'ascenseur je parie qu'il y a une caméra et si l'on me voit dedans, ils arrêteront l'ascenseur, et puis... J'ai déjà du être voir par une autre caméra. Les escaliers sont donc plus sûrs. Grimpant les marches deux par deux, je progressais jusqu'à atteindre le second sous sol, puis le premier, puis le rez de chaussée. Je ne stoppais pas ma course ici, je continuais de courir à travers toute la suite, esquivant le peu de personnes en blouse blanche qui se trouvaient sur le chemin, bien entendu ces gens appelaient à l'aide, pour que l'on vienne m'attraper. La sortie était droit devant maintenant, à une centaine de mètres à travers les locaux, il ne me suffisait que de courir.
Mes pieds finissaient par quitter le carrelage pour arriver sur la terre, j'avais mi un premier pied dehors... Mais à peine j'y étais arrivé que quelque chose arriva avec force dans mon dos, me poussant tout en m'agrippant en avant, j'étais plaquée. Une fois au sol ventre à terre et face dans la crasse, la personne qui venait de m'arrêter me prenait les bras et me les bloquaient dans mon dos tandis que j'hurlais qu'on me lâche, qu'on me laisse partir, qu'on me laisse rentrer chez moi, je criais et mes larmes tombaient au sol, se mélangeant à la terre.
Nyven : Je te tiens...!
Lana : N-NON !! LÂCHEZ MOI !!! LAISSEZ MOI PARTIR !! JE VEUX RENTRER CHEZ MOI !!! JE VEUX REVOIR SETSUNA !!! LÂCHEZ MOIII !!!
Le soldat me prenait par les bras et me tirait en arrière, j'avais beau me débattre, rien à faire, je n'arrivais pas à me libérer, crier, hurler, bouger, rien à faire, je suis finie... J'ai l'impression de n'avoir jamais eu d'avenir... Il m'entraînait à nouveau à l'intérieur du bâtiment, il allait me tirer ainsi jusqu'à me remettre dans ma cage, et cette fois-ci, on me mettra un plus gros collier. Ma vie... Elle est finie pour de bon.
JOUR 39
Toubib : Rythme cardiaque, ok... Progression du virus Abysse, ok... Etat physique du sujet, ok... Etat mental du sujet... Comment te sens-tu aujourd'hui ?
Lana : Bien... Docteur.
Toubib : Prête à aller chasser du monstre et à devenir une grande chasseuse de la G.P.O.H. ?
Lana : ...Oui...
Toubib : Etat mental du sujet, ok... Tout me semble bon, on peut l'envoyer en mission messieurs. Regarde Nyven, ton amie grandit vite, non ?
Nyven : Tss, la ferme. Aller Lana, on se bouge, je vais t'expliquer le cas auquel tu auras à faire.
Un mois entier de tests... Un mois entier à subir des prises de sang... A prendre de satanés médicaments... Un mois entier à répondre à des questions stupides... Un mois entier à vivre dans cette cage infernale... Un mois entier... Passé à avoir envie de mourir... Je pourrais juste la demander, cette mort que je souhaite tant, mais je n'en suis pas capable. Je n'en ai pas le courage. Tss... J'ai le courage d'aller affronter d'autres monstres mais pas de demander la mort ? Je suis ridicule... Ma vie est ridicule. Plus qu'à voir ce que cette mauvaise pièce de théâtre va donner. Dans combien de temps vais-je croiser la personne qui me tuera alors que je tentais de la tuer parce que c'est ma mission ? J'espère au plus tôt, tout comme j'espère au plus tard... Je veux juste que tout s'arrête... Je voulais vivre une vie normale.
Dernière édition par Lana Striker le Mer 12 Juil - 1:26, édité 1 fois
Lana Striker- Messages : 6
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Re: Rien qu'une gentille fille normale.
Bien le bonjour à toi. Je suis désolé, mais je vais être direct, je ne peux te valider actuellement. La raison, la fin de ton histoire ne peux pas collé avec l'organisation que tu as choisis. La Global Protection Of Humanity, est une organisation ayant pour but d'exterminer les monstres appelés créatures de la nuit et toute autre chose surnaturelle. Ils font des exceptions si ces choses peuvent leurs être utiles, les faisant devenir des soldats. Si ces soldats refusent, ils sont exterminés, point.
Un monstre enrolé dans la G.P.O.H., ne pourra donc jamais retrouver une vie d'avant, ni même mener une double vie. Selon l'organisation, ceci est prohibé car trop dangereux, le moindre potentiel danger, protection de l'humanité avant tout. Les monstres n'auront malheureusement pas la chance de redevenir ce qu'ils étaient.
Edit : Après avoir vu les mises à jours effectuer dans ton histoire, je n'ai plus d'autres choses à dire à part te souhaiter la bienvenue ! Tu es as présent validé.
Un monstre enrolé dans la G.P.O.H., ne pourra donc jamais retrouver une vie d'avant, ni même mener une double vie. Selon l'organisation, ceci est prohibé car trop dangereux, le moindre potentiel danger, protection de l'humanité avant tout. Les monstres n'auront malheureusement pas la chance de redevenir ce qu'ils étaient.
Edit : Après avoir vu les mises à jours effectuer dans ton histoire, je n'ai plus d'autres choses à dire à part te souhaiter la bienvenue ! Tu es as présent validé.
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